La première attaque de Nouakchot Par le Polisario fut le  8 juin 1976

La première attaque de Nouakchot Par le Polisario fut le  8 juin 1976.

 

Pour cette  audacieuse expédition, le chef charismatique, chef de résistance, fondateur du Front Polisario, El Weli Moustaphai  monte une  véritable armada. Une centaine de véhicules poids lourds  et poids légers équipés et chargés d’armement, de matériel de guerre  de matériels de dépannage de carburant et de vivres. ….. la capitale mauritanienne connaît pour la première fois de son histoire les bruits assourdissants de  l’armement lourd, des mortiers de l2Omm et des canons russes de 110 qui  vomissent très tôt leur petit déjeuner en direction du quartier résidentiel qui  abrite, outre le palais présidentiel, le siège du gouvernement et du Parlement,  les Ministères et la maison de la radio nationale. Ces engins meurtriers qui  fort heureusement, ont raté leur cible, ont fait peu de victimes. L’armée mauritanienne durant toute cette opération n’a eu à déplorer que  2 morts et 14 blessés.

Par contre les assaillants dans leur repli et leur fuite désespérée  vont être accrochés et encerclés par toutes les unités de l’armée mauritanienne. Comme le G1, le G2, et même l’escadron aérien commandé par l’incontournable Kader. Rattrapée à Benichab à deux cents kilomètres au NO de Nouakchott, la colonne d’Elweli, le commandant en chef des forces sahraouies, doit elle aussi à son tour rendre des comptes et payer au prix le plus fort cette audacieuse attaque. Plus de deux cents morts dans les rangs du Polisario dont le chef et fondateur du mouvement Elweli Mmoustapha Seyid. Un nombre incalculable de blessés ainsi que 32 prisonniers. Une cinquantaine de véhicules ont été détruits ou saisis en même temps qu’un important lot d’armements et de matériel de guerre récupéré lors des combats. Dans la même attaque un deuxième accrochage a lieu cette fois à Tourine derrière Zouérate entre les poursuivants et les poursuivis. Le bilan de cet accrochage fait état d’une trentaine de sahraouis capturés et faits prisonniers dont l’adjoint d’Elweli. Ramené à Nouakchott, ce combattant est abattu à l’aéroport par un soldat de couleur probablement pour venger la mort de l’un de ces officiers négro-mauritaniens tués dans cette guerre. Tout l’armement et tout le butin de guerre saisis ont été exposés pendant une semaine au stade de la capitale. Moralement et psychologiquement L’APLS vient de subir sa plus grande défaite, l’armée mauritanienne l’une de ses plus grandes victoires.

 

Nouakchott est attaqué une deuxième fois le 3 juillet 1977, presque un an jour pour jour après la première attaque. Cette fois la colonne du Polisario d’une quinzaine de véhicules seulement a bombardé au canon et au mortier la capitale pendant une quinzaine de minutes seulement avant de prendre le large. Il n’ya eu que trois blessés côté mauritanien

 

 

Source :’La Mauritanie entre le pouvoir civil et le pouvoir militaire” Par Mohamed Lemine  Oul Meymoun, édité

chez L’ Harmattan  Page 72

 

Pour cette  audacieuse expédition, le chef charismatique, chef de résistance, fondateur du Front Polisario, El Weli Moustaphai  monte une  véritable armada. Une centaine de véhicules poids lourds  et poids légers équipés et chargés d’armement, de matériel de guerre  de matériels de dépannage de carburant et de vivres. ….. la capitale mauritanienne connaît pour la première fois de son histoire les bruits assourdissants de  l’armement lourd, des mortiers de l2Omm et des canons russes de 110 qui  vomissent très tôt leur petit déjeuner en direction du quartier résidentiel qui  abrite, outre le palais présidentiel, le siège du gouvernement et du Parlement,  les Ministères et la maison de la radio nationale. Ces engins meurtriers qui  fort heureusement, ont raté leur cible, ont fait peu de victimes. L’armée mauritanienne durant toute cette opération n’a eu à déplorer que  2 morts et 14 blessés.

Par contre les assaillants dans leur repli et leur fuite désespérée  vont être accrochés et encerclés par toutes les unités de l’armée mauritanienne. Comme le G1, le G2, et même l’escadron aérien commandé par l’incontournable Kader. Rattrapée à Benichab à deux cents kilomètres au NO de Nouakchott, la colonne d’Elweli, le commandant en chef des forces sahraouies, doit elle aussi à son tour rendre des comptes et payer au prix le plus fort cette audacieuse attaque. Plus de deux cents morts dans les rangs du Polisario dont le chef et fondateur du mouvement Elweli Mmoustapha Seyid. Un nombre incalculable de blessés ainsi que 32 prisonniers. Une cinquantaine de véhicules ont été détruits ou saisis en même temps qu’un important lot d’armements et de matériel de guerre récupéré lors des combats. Dans la même attaque un deuxième accrochage a lieu cette fois à Tourine derrière Zouérate entre les poursuivants et les poursuivis. Le bilan de cet accrochage fait état d’une trentaine de sahraouis capturés et faits prisonniers dont l’adjoint d’Elweli. Ramené à Nouakchott, ce combattant est abattu à l’aéroport par un soldat de couleur probablement pour venger la mort de l’un de ces officiers négro-mauritaniens tués dans cette guerre. Tout l’armement et tout le butin de guerre saisis ont été exposés pendant une semaine au stade de la capitale. Moralement et psychologiquement L’APLS vient de subir sa plus grande défaite, l’armée mauritanienne l’une de ses plus grandes victoires.

 

Nouakchott est attaqué une deuxième fois le 3 juillet 1977, presque un an jour pour jour après la première attaque. Cette fois la colonne du Polisario d’une quinzaine de véhicules seulement a bombardé au canon et au mortier la capitale pendant une quinzaine de minutes seulement avant de prendre le large. Il n’ya eu que trois blessés côté mauritanien

 

 

Source :’La Mauritanie entre le pouvoir civil et le pouvoir militaire” Par Mohamed Lemine  Oul Meymoun, édité

chez L’ Harmattan  Page 72