1L’homme qui « répare » les femmes en RDC
Le gynécologue congolais, âgé de 63 ans, est co-lauréat du prix Nobel de la paix 2018. Il a été récompensé pour son combat contre les violences sexuelles faites aux femmes.
Le Dr Mukwege soigne depuis près de 20 ans les femmes violées et mutilées, victimes des guerres oubliées dans l’est de la République démocratique du Congo. Plus de 50 000 femmes et filles ont été accueillies dans son hôpital de Bukavu.
S’il faut faire la guerre, c’est la guerre contre l’indifférence qui ronge nos sociétés aujourd’hui.
2La première présidente d’Ethiopie
Elle est actuellement la seule femme chef d’Etat en Afrique. Elle a été choisie à l’unanimité en octobre 2018.
Sahle-Work Zewde, 68 ans, occupe un poste essentiellement honorifique, mais elle peut compter sur un gouvernement où les femmes sont aussi influentes que les hommes.
Si les changements réalisés actuellement en Ethiopie sont menés à la fois par des hommes et des femmes, leur élan aboutira à une Ethiopie libre.
3Le paysan burkinabè « qui a arrêté le désert »
A 80 ans, Yacouba Sawadogo a été récompensé par le Right Livelihood Award, prix Nobel alternatif 2018, pour avoir « converti en forêts des terres infertiles ».
Le paysan burkinabè n’a pas fait d’études scientifiques, mais il a su trouver une solution pour régénérer les sols arides de son pays.
Ils ont dit que j’allais à l’encontre de la tradition. Ça m’a fait mal de l’entendre (…). Tout le monde se moquait de moi. Je n’ai rien dit.à France 5
4L’opposante rwandaise qui ne lâche rien
Accusée d’« incitation à l’insurrection », Diane Rwigara, 35 ans, a passé plus d’un an en prison avant d’être acquittée. Sa liberté reste menacée, puisque le parquet va faire appel. Candidate à la présidentielle de 2017 au Rwanda, la jeune femme est l’une des rares voix critiques du président Paul Kagame.
J’ai l’énergie et le zèle pour continuer à me battre pour la liberté d’expression et les droits de l’Homme au Rwanda.
5Le chirurgien sud-soudanais au service des réfugiés
Evan Atar Adaha, a consacré sa vie à soigner ceux qui fuyaient les violences au Soudan et au Soudan du Sud. Il a reçu en 2018 le Prix Nansen, décerné par le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR). A 52 ans, il est le seul chirurgien de l’hôpital de Bunj, au sud-est de l’Etat sud-soudanais du Haut-Nil, où il effectue jusqu’à dix opérations par jour.
Ce qui me rend heureux, c’est de me rendre compte que mon travail a épargné de la souffrance ou sauvé la vie de quelqu’un.