Education : une réforme plus politique que professionnelle

Editorial

Education : Beaucoup de moyens pour des résultats très limités:

 

Nul ne peut nier certains acquis sociaux et la paix sociale, un bon préalable pour un développement durable dans tous les domaines et particulièrement dan le domaine de l’éducation.

Mais malheureusement les responsables chargés de ce redressement par maladresse, ignorance ou mauvaise foi sont passés à côté de la plaque, écartant les gens d’expérience et s’accommodant d’une cohorte du département vieille comme le temps et en grande partie responsable du marasme de ce secteur vital.

On ne gère pas un département ministériel comme on gère un projet .

Séminaires,conférences,ateliers, des pseudos formations de quelques jours, loin du champ de l’école dans des salles climatisées, perdiums pour les encadrés et les encadreurs constituent des actes budgétivores sans impact réels sur les résultats sur le terrain.

Si on enlève le paraître et la démagogie il ne reste plus rien.

Nos maîtres sont-ils plus motivés ? mieux formés ? Hélas non ! Le département s’est fourvoyé dans des activités secondaires, réveillant les vieux démons des extrémistes de tout bord, au lieu de se limiter à l’essentiel : la formation et la motivation des maîtres.

Il est dangereux de donner l’illusion utopique d’enseigner toutes les langues. Dans quel pays dans le monde on enseigne toutes les langues et dialectes locaux.

Beaucoup pensent que l’on peut allègrement se passer de la formation des enseignants. Ils pensent qu’il s’agit de connaître pour enseigner. Ils se trompent. On a vu des professeurs de math et des autres disciplines faire leurs cours comme un éclair et se fâcher si un élève très curieux insiste à demander  les points sombres de la leçon. Ces professeurs sont visiblement vexés par cet élève,  le taxant de débile, de retardé mental préférant la majorité du troupeau qui préfère rester les yeux hagards et la bouche close jusqu’à la fin du cours pour reconnaître à la sortie n’avoir rien compris.

Cheikh Mohamed El Arbi