
Londres au début du XVIIIᵉ siècle : Le crime organisé et les défis d’un autre temps
Dans l’ombre des grandes civilisations modernes, une réalité oubliée nous rappelle que les puissances d’aujourd’hui n’ont pas toujours été ce qu’elles sont devenues. Au début du XVIIIᵉ siècle, Londres, capitale en expansion de l’empire britannique, n’était guère différente de ce que l’on associe aujourd’hui à certaines métropoles des pays en développement. Les rues de cette ville étaient un terrain fertile pour le crime organisé et les disparités sociales, sources d’insécurité permanente.
Les quartiers mal famés proliféraient, encerclant les demeures des riches marchands et des classes moyennes émergentes. La moitié des marchandises débarquées sur les rives de la Tamise était volée avant même de parvenir aux entrepôts. Un homme, Jonathan Swift, incarnait à lui seul l’ampleur et la sophistication du crime de l’époque. Ce chef de gang infâme orchestrait un vaste réseau de voleurs, de receleurs et de criminels spécialisés. Avec une précision méthodique, il distribuait les tâches : cambriolages, vols à la tire, attaques de diligences, et trafic des biens volés vers le continent européen.
La corruption, quant à elle, gangrenait les institutions judiciaires et administratives, rendant quasi impossible une lutte efficace contre ce phénomène. Swift exploitait habilement ce système, s’érigeant en « bienfaiteur » aux yeux des victimes, à qui il proposait de restituer leurs biens contre une rançon équivalente à la moitié de leur valeur marchande. Ainsi, sa prospérité s’ancrait dans l’impuissance des autorités et le désespoir des citoyens.
Pourtant, même un système aussi tentaculaire que celui de Swift finit par rencontrer des limites. La loi de 1718, adoptée pour contrer ses activités, et sa condamnation à mort en 1725 marquèrent un tournant. Après sa pendaison, l’organisation criminelle qu’il avait bâtie se fragmenta, laissant place à une recrudescence de gangs plus désordonnés.
Une leçon pour le présent : Des défis partagés, des solutions possibles
Le parallèle entre le Londres du XVIIIᵉ siècle et les villes africaines contemporaines mérite réflexion. Comme Londres en son temps, de nombreuses métropoles africaines souffrent aujourd’hui des effets cumulés de l’inégalité sociale, d’un urbanisme incontrôlé et d’une criminalité organisée. Ce tableau, bien que sombre, ne doit pas susciter le désespoir. À travers l’histoire, des sociétés confrontées à des défis similaires ont su se redresser et instaurer des systèmes de sécurité robustes.
En 1749, l’initiative de Henry Fielding, magistrat à Bow Street, permit de réorganiser la lutte contre les gangs grâce à la création des célèbres « Bow Street Runners », ancêtres des forces de police modernes. Cette approche innovante, mêlant enquête et répression ciblée, souligne qu’un leadership visionnaire peut transformer un problème apparemment insoluble.
Aujourd’hui : Construire des systèmes adaptés
Les pays africains peuvent tirer parti de cette leçon. Si les problèmes de sécurité semblent écrasants, ils ne sont pas insurmontables. L’investissement dans des institutions solides, l’éducation, la lutte contre la corruption et la collaboration régionale pour démanteler les réseaux criminels représentent des outils essentiels. Ce chemin est long, mais l’exemple de Londres nous rappelle que même les villes autrefois gangrénées par l’insécurité peuvent devenir des modèles d’ordre et de prospérité.
Ainsi, comme le passé l’a démontré, aucun défi n’est insurmontable pourvu qu’il soit affronté avec détermination, vision et stratégie.
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ADRAR INFO – Devenu patrimoine mondial de l’UNESCO le 14 juin 2001, le site archéologique d’Azougui en Adrar, est une forteresse construite en pierre sèche qui a été peuplé et agrandi au cours du temps.
IL a été signalé en 1068 par El Bekry et plusieurs autres chroniqueurs arabes ensuite par des explorateurs français dont un certain Vincent en 1860 mais c’était Théodore Monod qui en 1948 a établi un premier plan du site.
Après l’indépendance de la Mauritanie, les autorités du pays ont décidé d’exhumer certains pans de l’histoire des Almoravides.
A cette fin, des fouilles ont commencé en 1981 sur le site historique d’Azougui. Elles ont été reprises en 2004 puis complétement interrompues.
Grace à la coopération entre l’Institut mauritanien de recherche et de formation en patrimoine (IMR FP), l’Université de Nouakchott et le Centre national français de la recherche scientifique (CNRS), ces fouilles viennent de reprendre.
Sous la supervision des professeurs : Le mauritanien Ahmed Mouloud Ould Eida et la française Cloe Capel, plusieurs archéologues de diverses nationalités (Sénégal, Maroc, France, Syrie, Jordanie, Mauritanie… ) et 5 étudiants stagiaires, sont à pied d’œuvre depuis, pour tenter d’achever en 4 ou 5 semaines, la 1ére phase des travaux de terrain.
Puissent, ces fouilles archéologiques programmées sur 20 ans ou plus, permettre à notre pays de disposer de suffisamment d’informations contribuant à lire son histoire et à sauvegarder son patrimoine culturel.
Il importe de rappeler que le site Azougui ainsi que les sites Aoudaghost et Koumbi Saleh ont été inscrits à la liste du patrimoine de l’ Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) lundi 3 décembre 2019 à Rabat (Maroc ).
Améliorer la situation des enseignants est crucial pour garantir la qualité de l’éducation et le bien-être des professionnels de l’enseignement. Voici quelques suggestions pour améliorer leur situation :
En mettant en œuvre ces mesures, les gouvernements, les établissements scolaires et les communautés peuvent contribuer à améliorer la situation des enseignants et à créer un environnement propice à l’excellence éducative
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