En pédagogie:
Priorité aux autosuggestions positives
Extrait du livre du DR Victor Pauchet “le chemin du bonheur” traduit dans beaucoup de langues ( page116-118 )
Source : LP 126-127
Si la pratique des autosuggestions positives est un procédé de perfectionnement infaillible, il faut se méfier des autosuggestions négatives.
Nous avons connu des pédagogues maladroits qui disait, devant un écolier: « cet enfant n’est pas intelligent, il est étourdi, paresseux, et ne réussira pas… » Ces pédagogues ont joué un rôle néfaste dans le développement de leurs élèves. Si, au contraire, ils avaient déclaré à ces élèves paresseux étourdis, qu’ils étaient courageux, appliqués, ils auraient transformé ces êtres confiés à leur direction. Si ces pédagogues avaient relevé, bien à propos, le moindre acte de bonne volonté de l’enfant, s’ils avaient fait toucher du doigt la qualité que l’enfant devait acquérir, ils auraient développé les points faibles de l’élève et celui-ci aurait réussi dans la vie, au lieu d’échouer misérablement. Dire à un enfant qu’il est poltron, qu’il craint l’orage, qu’il est timide, paresseux équivaut à vouloir créer chez lui ces défauts, qui n’existe encore qu’à l’état embryonnaire.
C’est de la qualité contraire qu’il faut parler.
Celui qui entretient son esprit de pensées propres à son développement, arrive à exécuter les actes conformes à ces pensées. Celui qui répète souvent les mêmes actes crée des habitudes; l’ensemble des habitudes constitue le caractère; le caractère crée la destinée.
Par conséquent, celui qui, par des autosuggestions conscientes, forge dans son esprit des pensées salutaires, est maître de sa destinée.
le tort des éducateurs est souvent d’imposer à l’élève une tâche trop lourde à remplir, c’est là une erreur aussi fatale que l’autosuggestion négative. il faut donner à l’élève une tâche facile. Il faut la lui donner légère pour qu’il l’accomplisse et acquiert ainsi la confiance en soi. Sans confiance, sans l’habitude du succès, impossible de réussir.