– Il est temps d’arrêter de manipuler le Fonds d’appui à la presse  

05-09-2023 16:34 – Il est temps d’arrêter de manipuler le Fonds d’appui à la presse

Future Afrique – Malheureusement, en tant que groupe de médias indépendants, qui comprend une centaine d’agences de médias actives, elles produisent et traitent constamment pendant des heures tout ce qui est nouveau dans le domaine socio-politique, avec un siège et un personnel permanents, et dans le pays avec un large public. Nous regrettons l’utilisation honteuse de ce fonds pour soutenir le journalisme indépendant.

De ce point de vue, nous, professionnels des médias, sommes profondément attristés par la répartition aveugle des fonds de soutien à la Presse, qui se manifeste par l’inclusion de chaînes et de stations qui ne respectent pas les exigences légales et réglementaires, alors qu’elles doivent payer un coût financier énorme pour la société mauritanienne de radiodiffusion et de télévision, car elles sont devenues illégales après que leurs propriétaires ont refusé de renouveler leurs obligations arrivées à échéance il y a huit ans.

Par conséquent, nous sommes surpris par l’éviction des chaînes et des stations de radio pour des médias indépendants et juridiquement équilibrés, avec leur possession de toutes les conditions requises, avec leur activité journalistique continue dans des conditions financières difficiles, c’est quelque chose que le bon sens n’accepte pas, et le pire de tout ce qui précède est la sélection de personnalités calculées sur la presse, dont les institutions sont hors production et absentes de la scène depuis longtemps.

Peut-être que la représentation nous amène à une question très intéressante, à savoir les allocations financières reçues par les membres chargés de représenter la presse, dans la commission du fonds de soutien, qui reçoivent chacun un montant que trois organisations médiatiques actives ne peuvent obtenir, c’est très étrange.

En fait, ce qui est dégoûtant, ce sont les types de manipulations auxquels sont soumises les allocations financières de la presse, comme la rubrique allouée à la formation, qui prend une part financière importante du budget du fonds, en plus des quotas destinés aux prix et aux traitements, dont nous ne voyons aucune importance.

Cependant, nous considérons qu’ils viennent contre les organisations médiatiques qui existent sur le terrain, pour les affaiblir afin qu’elles soient incapables de remplir leur noble mission.

Les montants alloués à la formation, aux prix d’excellence et aux salaires concernent le budget de fonctionnement du service public compétent, mais violent la loi sur les fonds destinés à soutenir les investissements dans les médias indépendants ; le président de la République a annoncé une augmentation du fonds de soutien aux médias indépendants, bien que certaines parties ne cherchent pas à améliorer les conditions du journalisme, mais agissent plutôt comme un obstacle à l’avantage et cherchent à harceler et à entraver les droits.

Nous, Rassemblement des médias indépendants, attirons l’attention de l’opinion publique nationale et Les gardiens de la presse, représentés par le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Culture, le chef de la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel, et le président du Comité du Fonds pour soulever les griefs suivants :

– Arrêter de falsifier et de diriger l’argent du fonds vers des parties méritantes, de manière légale et réaliste, tout en fermant la porte face aux contrevenants à la loi sur la presse.

– Interdire les institutions appartenant à des hommes d’affaires du fonds de soutien au journalisme indépendant et les tenir à l’écart de la concurrence des institutions médiatiques.

– Appelant les propriétaires des chaînes « Medine » et « El Wataniya » à ne pas évincer la Presse indépendante sur le concours du journalisme indépendant au Fonds de soutien à la presse.

Nous avons un grand espoir, une forte confiance et une conviction sincère que les gardiens, représentés par le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Culture, le Président de la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel et le président de la Comission du Fonds de soutien à la presse, qu’ils seront à la hauteur du défi en se tenant debout avec le droit et en bannissant les cauchemars de l’injustice inquiétante, avant de passer à la réalisation de nos droits légaux et civilisationnels, garantis par les lois et règlements en vigueur dans le pays.

Le Bureau Exécutif