La gestion de la classe ?
La gestion de la classe est un domaine peu exploré. La formation des enseignants devrait favoriser une réflexion plus intense sur ses enjeux.
Le métier d’enseignant est très difficile. Il suffisait au siècle dernier de rentrer en classe et le maître était investi. Aujourd’hui, l’enseignant doit faire ses preuves afin de cadrer sans imposer, donner la parole sans permettre le bavardage, favoriser la compréhension sans donner les réponses. Car, à l’école, l’essentiel n’est pas de trouver, mais de comprendre, et pour que la recherche soit féconde, elle passe par une mise au travail collective qui permet une autonomisation du travail. En même temps la médiation n’est plus du seul ressort de l’enseignant qui ne se positionne pas dans une relation frontale face à la classe. Le travail en groupe permet à chaque élève, y compris celui en difficulté, d’apprendre à rencontrer les autres pour se construire lui-même.
L’enfant apprend par lui-même, au contact de ses pairs, avec l’enseignant. Les rituels dans la classe participent à la vie en groupe en créant le sentiment d’appartenance. Ces liens relationnels entre l’enseignant et ses élèves fonctionnent d’autant mieux s’ils s’inscrivent dans une dynamique globale d’établissement. Or on constate que plus les élèves grandissent, moins ils bénéficient d’activités ritualisées de groupe. On envisage la fin des TPE. Le métier d’enseignant est complexe. La gestion de la classe est un domaine peu exploré. La formation des enseignants devrait favoriser une réflexion plus intense sur ces enjeux.
Editorial
Il ne faut pas que les écoles privées servent
de fonds de commerce éternel à une minorité.
L’un des syndicats des écoles privées ( il yen a d’autres et beaucoup d’écoles ne sont pas syndiqués) vient de rencontrer le Président de la République et avant lui le Ministre de l’Education nationale avant même que l’organigramme du ou des départements ne soit achevé. Ceci confirme l’intérêt des nouvelles autorités pour développer le secteur.
Les autorités doivent être vigilantes pour ne pas se laisser prendre de vitesse et se donner le temps d’analyser toutes les bonnes intentions et éviter de tomber trop vite dans un puits qui les empêche de voir toutes les étoiles du ciel. Toute aide ou subvention aux écoles privées doit être sous le parrainage direct de l’Etat et non confiée à des structures elles mêmes trop intéressées. L’expérience nous a montré que ces structures malgré leur bonne foi étaient incapables de distribuer équitablement les livres scolaires délivrés gratuitement par l’IPN (Institut pédagogique national).
Ce n’est pas seulement les écoles qui ont plus d’effectif et qui sont plantées dans les quartiers nantis qui doivent être encouragées mais aussi et surtout celles qui sont dans les quartiers périphériques et s’entêtent à dispenser un enseignement de qualité au bénéfice des larges masses de la classe faible et moyenne.
Mais ces appuis doivent être supervisés et gérés directement par l’Etat pour une répartition plus juste. On n’est pas dans un film western ou le plus rapide ramasse le pactole. L’Enseignement privé a toujours constitué une aubaine pour certaines écoles qui en ont tiré un profit personnel. Les aides et appuis apportés au secteur depuis deux decenies aussi bien par le Gouvernement que nos partenaires au développement n’ont pas été équitablement repartis, laissant sur les carreaux la majorité des établissements naissants et qui constituent un apport certain à la qualité de l’enseignement.
Il ne faut pas que les écoles privées servent de fond de commerce éternel à une minorité.
Cheikh Mohamed El Arbi
L’échec scolaire est essentiellement dû à une mauvaise gestion de la classe. Une classe mal gérée a pour corollaire une déperdition scolaire très importante , laissant sur la touche un très grand nombre d’élèves si ce n’est la majorité. Alors qu’on attend beaucoup de l’école. Elle est pratiquement le seul moyen d’accéder au monde du travail. Mais l’élevation globale du niveau de vie crée la pauvreté dont la cause principale est la déperdition scolaire massive. .Car ce n’est pas la paresse, mais l’indigence qui empêche la réussite des élèves. Il ne s’agit nullement de fatalité.
Le métier d’enseignant est très difficile. Il suffisait au siècle dernier de rentrer en classe et le maître était investi. Aujourd’hui, l’enseignant doit faire ses preuves afin de cadrer sans imposer, donner la parole sans permettre le bavardage, favoriser la compréhension sans donner les réponses. Car, à l’école, l’essentiel n’est pas de trouver, mais de comprendre, et pour que la recherche soit féconde, elle passe par une mise au travail collective qui permet une autonomisation du travail. En même temps la médiation n’est plus du seul ressort de l’enseignant qui ne se positionne pas dans une relation frontale face à la classe. Le travail en groupe permet à chaque élève, y compris celui en difficulté, d’apprendre à rencontrer les autres pour se construire lui-même.
L’enfant apprend par lui-même, au contact de ses pairs, avec l’enseignant. Les rituels dans la classe participent à la vie en groupe en créant le sentiment d’appartenance. Ces liens relationnels entre l’enseignant et ses élèves fonctionnent d’autant mieux s’ils s’inscrivent dans une dynamique globale d’établissement. Or on constate que plus les élèves grandissent, moins ils bénéficient d’activités ritualisées de groupe. On envisage la fin des TPE. Le métier d’enseignant est complexe. La gestion de la classe est un domaine peu exploré. La formation des enseignants devrait favoriser une réflexion plus intense sur ces enjeux.
Editorial
Il ne faut pas que les écoles privées servent
de fonds de commerce éternel à une minorité.
L’un des syndicats des écoles privées ( il yen a d’autres et beaucoup d’écoles ne sont pas syndiqués) vient de rencontrer le Président de la République et avant lui le Ministre de l’Education nationale avant même que l’organigramme du ou des départements ne soit achevé. Ceci confirme l’intérêt des nouvelles autorités pour développer le secteur.
Les autorités doivent être vigilantes pour ne pas se laisser prendre de vitesse et se donner le temps d’analyser toutes les bonnes intentions et éviter de tomber trop vite dans un puits qui les empêche de voir toutes les étoiles du ciel. Toute aide ou subvention aux écoles privées doit être sous le parrainage direct de l’Etat et non confiée à des structures elles mêmes trop intéressées. L’expérience nous a montré que ces structures malgré leur bonne foi étaient incapables de distribuer équitablement les livres scolaires délivrés gratuitement par l’IPN (Institut pédagogique national).
Ce n’est pas seulement les écoles qui ont plus d’effectif et qui sont plantées dans les quartiers nantis qui doivent être encouragées mais aussi et surtout celles qui sont dans les quartiers périphériques et s’entêtent à dispenser un enseignement de qualité au bénéfice des larges masses de la classe faible et moyenne.
Mais ces appuis doivent être supervisés et gérés directement par l’Etat pour une répartition plus juste. On n’est pas dans un film western ou le plus rapide ramasse le pactole. L’Enseignement privé a toujours constitué une aubaine pour certaines écoles qui en ont tiré un profit personnel. Les aides et appuis apportés au secteur depuis deux decenies aussi bien par le Gouvernement que nos partenaires au développement n’ont pas été équitablement repartis, laissant sur les carreaux la majorité des établissements naissants et qui constituent un apport certain à la qualité de l’enseignement.
Il ne faut pas que les écoles privées servent de fond de commerce éternel à une minorité.
Cheikh Mohamed El Arbi
L’échec scolaire est essentiellement dû à une mauvaise gestion de la classe. Une classe mal gérée a pour corollaire une déperdition scolaire très importante , laissant sur la touche un très grand nombre d’élèves si ce n’est la majorité. Alors qu’on attend beaucoup de l’école. Elle est pratiquement le seul moyen d’accéder au monde du travail. Mais l’élevation globale du niveau de vie crée la pauvreté dont la cause principale est la déperdition scolaire massive. .Car ce n’est pas la paresse, mais l’indigence qui empêche la réussite des élèves. Il ne s’agit nullement de fatalité.
Le métier d’enseignant est très difficile. Il suffisait au siècle dernier de rentrer en classe et le maître était investi. Aujourd’hui, l’enseignant doit faire ses preuves afin de cadrer sans imposer, donner la parole sans permettre le bavardage, favoriser la compréhension sans donner les réponses. Car, à l’école, l’essentiel n’est pas de trouver, mais de comprendre, et pour que la recherche soit féconde, elle passe par une mise au travail collective qui permet une autonomisation du travail. En même temps la médiation n’est plus du seul ressort de l’enseignant qui ne se positionne pas dans une relation frontale face à la classe. Le travail en groupe permet à chaque élève, y compris celui en difficulté, d’apprendre à rencontrer les autres pour se construire lui-même.
L’enfant apprend par lui-même, au contact de ses pairs, avec l’enseignant. Les rituels dans la classe participent à la vie en groupe en créant le sentiment d’appartenance. Ces liens relationnels entre l’enseignant et ses élèves fonctionnent d’autant mieux s’ils s’inscrivent dans une dynamique globale d’établissement. Or on constate que plus les élèves grandissent, moins ils bénéficient d’activités ritualisées de groupe. On envisage la fin des TPE. Le métier d’enseignant est complexe. La gestion de la classe est un domaine peu exploré. La formation des enseignants devrait favoriser une réflexion plus intense sur ces enjeux.
Editorial
Il ne faut pas que les écoles privées servent
de fonds de commerce éternel à une minorité.
L’un des syndicats des écoles privées ( il yen a d’autres et beaucoup d’écoles ne sont pas syndiqués) vient de rencontrer le Président de la République et avant lui le Ministre de l’Education nationale avant même que l’organigramme du ou des départements ne soit achevé. Ceci confirme l’intérêt des nouvelles autorités pour développer le secteur.
Les autorités doivent être vigilantes pour ne pas se laisser prendre de vitesse et se donner le temps d’analyser toutes les bonnes intentions et éviter de tomber trop vite dans un puits qui les empêche de voir toutes les étoiles du ciel. Toute aide ou subvention aux écoles privées doit être sous le parrainage direct de l’Etat et non confiée à des structures elles mêmes trop intéressées. L’expérience nous a montré que ces structures malgré leur bonne foi étaient incapables de distribuer équitablement les livres scolaires délivrés gratuitement par l’IPN (Institut pédagogique national).
Ce n’est pas seulement les écoles qui ont plus d’effectif et qui sont plantées dans les quartiers nantis qui doivent être encouragées mais aussi et surtout celles qui sont dans les quartiers périphériques et s’entêtent à dispenser un enseignement de qualité au bénéfice des larges masses de la classe faible et moyenne.
Mais ces appuis doivent être supervisés et gérés directement par l’Etat pour une répartition plus juste. On n’est pas dans un film western ou le plus rapide ramasse le pactole. L’Enseignement privé a toujours constitué une aubaine pour certaines écoles qui en ont tiré un profit personnel. Les aides et appuis apportés au secteur depuis deux decenies aussi bien par le Gouvernement que nos partenaires au développement n’ont pas été équitablement repartis, laissant sur les carreaux la majorité des établissements naissants et qui constituent un apport certain à la qualité de l’enseignement.
Il ne faut pas que les écoles privées servent de fond de commerce éternel à une minorité.
Cheikh Mohamed El Arbi
L’échec scolaire est essentiellement dû à une mauvaise gestion de la classe. Une classe mal gérée a pour corollaire une déperdition scolaire très importante , laissant sur la touche un très grand nombre d’élèves si ce n’est la majorité. Alors qu’on attend beaucoup de l’école. Elle est pratiquement le seul moyen d’accéder au monde du travail. Mais l’élevation globale du niveau de vie crée la pauvreté dont la cause principale est la déperdition scolaire massive. .Car ce n’est pas la paresse, mais l’indigence qui empêche la réussite des élèves. Il ne s’agit nullement de fatalité.
Le métier d’enseignant est très difficile. Il suffisait au siècle dernier de rentrer en classe et le maître était investi. Aujourd’hui, l’enseignant doit faire ses preuves afin de cadrer sans imposer, donner la parole sans permettre le bavardage, favoriser la compréhension sans donner les réponses. Car, à l’école, l’essentiel n’est pas de trouver, mais de comprendre, et pour que la recherche soit féconde, elle passe par une mise au travail collective qui permet une autonomisation du travail. En même temps la médiation n’est plus du seul ressort de l’enseignant qui ne se positionne pas dans une relation frontale face à la classe. Le travail en groupe permet à chaque élève, y compris celui en difficulté, d’apprendre à rencontrer les autres pour se construire lui-même.
L’enfant apprend par lui-même, au contact de ses pairs, avec l’enseignant. Les rituels dans la classe participent à la vie en groupe en créant le sentiment d’appartenance. Ces liens relationnels entre l’enseignant et ses élèves fonctionnent d’autant mieux s’ils s’inscrivent dans une dynamique globale d’établissement. Or on constate que plus les élèves grandissent, moins ils bénéficient d’activités ritualisées de groupe. On envisage la fin des TPE. Le métier d’enseignant est complexe. La gestion de la classe est un domaine peu exploré. La formation des enseignants devrait favoriser une réflexion plus intense sur ces enjeux.
Editorial
Il ne faut pas que les écoles privées servent
de fonds de commerce éternel à une minorité.
L’un des syndicats des écoles privées ( il yen a d’autres et beaucoup d’écoles ne sont pas syndiqués) vient de rencontrer le Président de la République et avant lui le Ministre de l’Education nationale avant même que l’organigramme du ou des départements ne soit achevé. Ceci confirme l’intérêt des nouvelles autorités pour développer le secteur.
Les autorités doivent être vigilantes pour ne pas se laisser prendre de vitesse et se donner le temps d’analyser toutes les bonnes intentions et éviter de tomber trop vite dans un puits qui les empêche de voir toutes les étoiles du ciel. Toute aide ou subvention aux écoles privées doit être sous le parrainage direct de l’Etat et non confiée à des structures elles mêmes trop intéressées. L’expérience nous a montré que ces structures malgré leur bonne foi étaient incapables de distribuer équitablement les livres scolaires délivrés gratuitement par l’IPN (Institut pédagogique national).
Ce n’est pas seulement les écoles qui ont plus d’effectif et qui sont plantées dans les quartiers nantis qui doivent être encouragées mais aussi et surtout celles qui sont dans les quartiers périphériques et s’entêtent à dispenser un enseignement de qualité au bénéfice des larges masses de la classe faible et moyenne.
Mais ces appuis doivent être supervisés et gérés directement par l’Etat pour une répartition plus juste. On n’est pas dans un film western ou le plus rapide ramasse le pactole. L’Enseignement privé a toujours constitué une aubaine pour certaines écoles qui en ont tiré un profit personnel. Les aides et appuis apportés au secteur depuis deux decenies aussi bien par le Gouvernement que nos partenaires au développement n’ont pas été équitablement repartis, laissant sur les carreaux la majorité des établissements naissants et qui constituent un apport certain à la qualité de l’enseignement.
Il ne faut pas que les écoles privées servent de fond de commerce éternel à une minorité.
Cheikh Mohamed El Arbi
L’échec scolaire est essentiellement dû à une mauvaise gestion de la classe. Une classe mal gérée a pour corollaire une déperdition scolaire très importante , laissant sur la touche un très grand nombre d’élèves si ce n’est la majorité. Alors qu’on attend beaucoup de l’école. Elle est pratiquement le seul moyen d’accéder au monde du travail. Mais l’élevation globale du niveau de vie crée la pauvreté dont la cause principale est la déperdition scolaire massive. .Car ce n’est pas la paresse, mais l’indigence qui empêche la réussite des élèves. Il ne s’agit nullement de fatalité.
Le métier d’enseignant est très difficile. Il suffisait au siècle dernier de rentrer en classe et le maître était investi. Aujourd’hui, l’enseignant doit faire ses preuves afin de cadrer sans imposer, donner la parole sans permettre le bavardage, favoriser la compréhension sans donner les réponses. Car, à l’école, l’essentiel n’est pas de trouver, mais de comprendre, et pour que la recherche soit féconde, elle passe par une mise au travail collective qui permet une autonomisation du travail. En même temps la médiation n’est plus du seul ressort de l’enseignant qui ne se positionne pas dans une relation frontale face à la classe. Le travail en groupe permet à chaque élève, y compris celui en difficulté, d’apprendre à rencontrer les autres pour se construire lui-même.
L’enfant apprend par lui-même, au contact de ses pairs, avec l’enseignant. Les rituels dans la classe participent à la vie en groupe en créant le sentiment d’appartenance. Ces liens relationnels entre l’enseignant et ses élèves fonctionnent d’autant mieux s’ils s’inscrivent dans une dynamique globale d’établissement. Or on constate que plus les élèves grandissent, moins ils bénéficient d’activités ritualisées de groupe. On envisage la fin des TPE. Le métier d’enseignant est complexe. La gestion de la classe est un domaine peu exploré. La formation des enseignants devrait favoriser une réflexion plus intense sur ces enjeux.